Vous souhaitez vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale et devenir consultant marketing en endossant le rôle de conseiller auprès des entreprises ? C’est une décision qui mérite réflexion. Alors, comment s’y prendre et par où commencer ? Choix du statut juridique, analyse de vos charges et budget prévisionnel… Récap des bonnes questions à se poser !
Devenir consultant marketing, quelles sont vos obligations comptables, fiscales et sociales ?
Statut juridique, régime fiscal, protection sociale… créer votre activité de consultant marketing passe soit par la création d’une entreprise individuelle (en micro-entreprise ou EIRL), soit par la création d’une société unipersonnelle. A chaque forme juridique ses avantages et limites pour votre projet d’entreprise. Récap des options possibles pour vous aider à faire les bons choix pour devenir consultant marketing :
Micro-entreprise | Entreprise individuelle | EIRL | EURL | SASU | |
---|---|---|---|---|---|
Plafond de chiffre d’affaires | Oui | X | X | X | X |
Protection du patrimoine | Non mais possible à la condition d’effectuer une déclaration d’insaisissabilité (pour la protection de votre patrimoine foncier) ou une déclaration d’affectation. | Oui (création d’une personne morale qui dispose d’un patrimoine propre) | |||
Obligations comptables | Enregistre- ment des recettes et des achats requis. Pas de comptes annuels à établir | Tenue d’une comptabilité complète et régulière requise et obligation de tenir des comptes annuels. Possibilité d’une comptabilité simplifiée. | |||
Régime fiscal | Impôt sur le revenu | Impôt sur le revenu et option pour l’impôt sur les sociétés | Impôt sur les sociétés et option pour l’impôt sur le revenu | ||
Régime de protection sociale | Régime sociale des indépendants (RSI) | RSI pour l’associé unique et régime général de la sécurité sociale pour le gérant non associé | Régime général de la sécurité sociale | ||
Possibilité de s’associer | Non | Possibilité de basculer en SARL ou SAS |
Vous n’avez là qu’un comparatif très bref des statuts juridiques. Bien d’autres paramètres sont à prendre en compte. Faites appel à un expert-comptable à la création de votre activité de consultant en marketing pour bien choisir votre statut selon vos besoins mais aussi pour optimiser votre fiscalité.
Devenir consultant marketing, quelles sont les clés pour se lancer et décrocher vos premières missions ?
1. Anticipez vos dépenses
Logiciels, matériels informatiques… vos dépenses ne sont pas que matérielles. Vous devez aussi anticiper d’autres frais liés à votre activité de consultant :
- L’assurance responsabilité civile professionnelle,
- vos frais bancaires (l’ouverture d’un compte bancaire professionnel peut-être obligatoire selon le statut de l’entreprise) ,
- vos frais de déplacement (comment les refacturer à vos clients ?),
- les honoraires comptables…
2. Faites-vous aider pour vous lancer l’esprit tranquille
Vous pouvez bénéficier de nombreuses aides à la création de votre activité. Parmi elles :
- l’ACRE permet de diminuer vos cotisations sociales et s’applique automatiquement lors de la création,
- l’ARE et l’ARCE sont des aides destinées aux créateurs chômeurs au moment de créer leur activité. Elles vous permettent de maintenir votre allocation mensuelle pendant vos 1ers mois d’activité (ARE), soit de bénéficier d’un capital de départ (ARCE),
- les prêts d’honneur des réseaux d’accompagnement à la création…
3. Spécialisez-vous pour faire face à la concurrence
Se lancer en tant que consultant marketing va vous demander une bonne dose d’implication et vous n’allez probablement pas vraiment compter vos heures pendant un certain temps. Pour que ces efforts portent leurs fruits le plus rapidement possible, il faut évidemment travailler votre positionnement (ce n’est bien sûr par à vous qu’on va l’apprendre).
Une aisance pour des domaines bien précis, un parcours professionnel qui justifie votre expertise, une formation spécialisée… pour se différencier il suffit parfois de puiser dans vos ressources et prérequis. Mais rien ne vous empêche non plus de vous former pour développer des compétences précises.
Aussi, évitez d’être trop vague lorsqu’il s’agit de définir vos champs de compétences. Le « marketing digital » est par exemple un terme imprécis et beaucoup utilisé par de nombreux freelances. Soyez plus restrictif : expert SEO, consultant en marketing d’influence, en growth marketing ou bien consultant marketing spécialisé dans des secteurs bien particuliers. Vous le savez mieux que nous, même si cela ne vous empêche pas d’accepter des missions plus larges, voilà qui devrait aider à percer !
4. Facturez au juste prix
Le prix doit couvrir vos charges bien sûr, mais doit aussi vous permettre de dégager suffisamment de marge. Cela revient à calculer votre taux de facturation ou votre taux journalier moyen (TJM) pour déterminer votre tarif-jour de consultant marketing. Pour bien le calculer, vous devez prendre en considération :
- Les prix pratiqués par les consultants concurrents : des prix trop élevés pourraient faire fuir les clients et des prix trop bas remettraient en question la qualité de vos prestations.
- Vos charges : bien sûr, rien ne sert de vous lancer à votre compte si ce n’est pas pour être rentable. Vos tarifs doivent évidemment couvrir toutes vos charges.
- La marge souhaitée : oui, il faut couvrir vos charges mais il faut aussi dégager des bénéfices pour vous rémunérer et développer votre activité.
- Votre expérience et vos compétences : consultant marketing depuis peu ou consultant marketing aguerri, vos tarifs ne vont sans aucun doute pas être les mêmes.
A noter : votre temps de travail va au-delà du temps consacré à chacune de vos missions. Comptabilité, prospection, communication… il vous faut prévoir toutes ces tâches supplémentaires dans votre facturation. Voir aussi : le temps facturable d’un consultant.
5. Développez votre réseau
Se construire un réseau est un véritable pilier sur lequel s’appuyer pour dénicher de nouvelles opportunités.
Profitez de la visibilité qu’offrent certains réseaux, LinkedIn bien sûr, mais pas seulement. Pensez aux réseaux d’affaires type BNI ou bien des associations métiers vous permettant de profiter de recommandations auprès de donneurs d’ordres… il en existe à l’échelle locale mais également nationale. S’impliquer dans ce type de groupement prend certes un peu de temps mais vous permet souvent de prendre du recul et sortir la tête du guidon…
Vous pouvez aussi participer à des évènements dédiés à votre profession ou aux freelances. Rencontrez de futurs clients mais aussi rencontrez d’autres professionnels avec lesquels vous pouvez envisager de conclure des partenariats.
Pssst… avez-vous eu vent de notre groupe d’entraide ? Pour échanger avec d’autres consultants freelances, rejoignez-nous sur Facebook !
6. Un coup de pouce pour votre comptabilité ?
Certes, vous pouvez très bien faire votre compta seul mais à partir du moment où vous avez à établir vos comptes annuels, faire appel à un expert-comptable devient recommandé.
Au-delà de cette recommandation, déléguer la totalité de votre comptabilité, c’est aussi éviter de perdre des heures à éplucher vos comptes au lieu d’utiliser ce temps de manière plus lucrative. Sans compter, que même avec la plus grande rigueur, personne n’est à l’abri d’une erreur qui peut coûter cher. En matière d’optimisation fiscale, c’est aussi la garantie de bénéficier de conseils actualisés au gré des évolutions de la réglementations fiscales. Autant de gain de temps et d’argent qu’il convient de mettre dans la balance au moment d’économiser sur son « coût comptable ».
A ce titre, les clients Amarris Direct profite tous les ans d’un RDV d’optimisation à mi-année. Chez nous, on n’attend pas le bilan pour aborder les correctifs qui s’imposent lorsque l’on veut tirer le meilleur profit de son activité indépendante !
Préférez un cabinet d’expertise comptable qui sait s’adapter aux spécificités de votre activité. Chez Amarris Direct, bénéficiez d’un accompagnement comptable en ligne spécialement dédié aux indépendants à 109 € / mois tout inclus.