En France, le freelancing informatique a le vent en poupe : plus de 1,2 million de freelances en 2024, dont 19% dans le domaine tech et data selon une étude Malt. Et ce n’est pas près de s’arrêter avec une demande croissante dans les secteurs de la cybersécurité, du cloud, de la data ou du développement web. Avec des TJM pouvant dépasser 1 000 €, le statut de freelance IT séduit autant les jeunes diplômés que les experts en quête de liberté. Prêt à sauter le pas et devenir freelance informatique ? Voici tous nos conseils pour vous lancer !
Le métier de freelance informatique en France, en quoi ça consiste ?
Le freelance informatique est un professionnel qui exerce à son compte, sans lien de subordination avec ses clients. Contrairement à un salarié, il exerce en tant que prestataire externe : il est libre de gérer son emploi du temps, d’organiser ses journées comme il le souhaite et de choisir ses missions.
Dans les faits, le travailleur indépendant en informatique travaille principalement pour des entreprises, en tant qu’intervenant ponctuel ou régulier. Nous parlons de “freelance informatique” de manière globale, mais cette notion implique de nombreux métiers différents : consultant IT, développeur, administrateur réseau, UX-designer, formateur en informatique, etc.
Quelles sont les missions d’un informaticien freelance ?
Les missions vont donc varier en fonction du domaine de l’informatique dans lequel vous évoluez et des besoins de l’entreprise cliente. Voici quelques exemples concrets d’interventions possibles :
- réaliser un audit et sécuriser une infrastructure réseau ;
- améliorer la cybersécurité des systèmes d’informations existants ;
- créer des outils à base d’intelligence artificielle ou d’automatisation ;
- développer ou intégrer des logiciels métiers au sein d’une équipe ;
- réaliser des audits techniques pour analyser les forces et faiblesses d’un système d’information ;
- déployer les meilleures solutions informatiques et assurer leur bon fonctionnement ;
- former les utilisateurs ou les équipes internes à l’utilisation d’outils numériques ;
- migrer des données sensibles vers un environnement sécurisé.
Pourquoi devenir prestataire informatique ?
De plus en plus de professionnels décident de devenir freelance informatique pour accéder à une meilleure qualité de vie. Si certains découvrent ce mode de travail au détour d’une opportunité, nombreux sont ceux qui choisissent volontairement ce statut… et qui ne souhaitent plus revenir en arrière !
Dans les principaux avantages, nous pouvons citer :
- Une autonomie et une liberté précieuses au quotidien : vous choisissez votre volume horaire, votre charge de travail, comment vous travaillez (en présentiel, à distance ou en mode hybride) ou encore les clients avec lesquels vous souhaitez collaborer.
- Une opportunité de monter en compétences : au-delà des savoir-faire techniques, devenir freelance informatique permet d’apprendre des compétences précieuses (gestion du temps, image de marque, relation client, conception d’une offre de mission, etc.) qui serviront tout au long de votre carrière. Et ce même si vous choisissez un jour de revenir vers un poste salarié !
- Une rémunération potentiellement plus avantageuse : dans les métiers du numérique, la demande est telle que beaucoup de freelances parviennent à construire une activité stable, parfois plus confortable que dans le salariat.
ℹ️ Bon à savoir : Bien sûr, être son propre patron présente aussi ses défis :
- les périodes de congés ne sont pas rémunérées ;
- une prospection commerciale à gérer soi-même ;
- pas de revenu garanti chaque mois ;
- la gestion des démarches administratives, fiscales et comptables ;
- un risque de défauts de paiement sur les factures ;
- une pression parfois forte sur la charge de travail.
Comment débuter en tant que freelance informatique en 7 étapes ?
1. Acquérir les bonnes compétences informatiques
Avant de devenir freelance informatique, il est essentiel de maîtriser les bases techniques de son métier. La majorité des professionnels du secteur sont issus d’une formation universitaire ou d’une école d’ingénieur en informatique. D’autres passent par des cursus plus courts comme un BTS, une licence pro ou des formations en ligne spécialisées.
Mais si vous n’avez pas de diplômes, rassurez-vous : dans le numérique, il est aussi très courant de rencontrer des freelances autodidactes. Ils ont alors développé leurs compétences par eux-mêmes, souvent après de nombreuses heures de pratique et de recherches personnelles.
C’est un secteur où l’expérience concrète et la capacité à évoluer en continu priment souvent sur le diplôme. Vous devez simplement faire preuve de curiosité et réaliser une veille technologique active. Les langages, frameworks, outils et bonnes pratiques évoluent rapidement ! Pour rester à jour, de nombreux freelances IT se forment en continu via :
- des plateformes comme OpenClassrooms, Udemy, Coursera ou Le Reacteur ;
- des certifications reconnues (AWS, Google Cloud, Scrum, etc.) ;
- des projets personnels ou collaboratifs pour mettre en pratique leurs acquis.
2. Décider de se spécialiser ou jouer la carte de la polyvalence
Se spécialiser peut être un vrai levier pour se démarquer, surtout dans un secteur aussi vaste que l’informatique. Par exemple, au moment de devenir freelance informatique, vous pouvez choisir de vous concentrer sur :
- le front-end (React, Vue.js, Angular…) ;
- le back-end (Node.js, PHP, Python, Java…) ;
- ou les deux, si vous souhaitez devenir full stack.
- les bases de données (SQL, MongoDB, PostgreSQL) ;
- les plateformes cloud (AWS, Azure, GCP) ;
- les outils DevOps (Docker, Git, Jenkins).
Mais attention, se spécialiser n’est pas une obligation ! Vous pouvez aussi choisir de rester polyvalent, notamment si vous aimez toucher à plusieurs domaines : intégration, développement, gestion de projet, maintenance, formation… Ce choix peut être pertinent si vous visez des petites structures qui ont besoin de profils “couteau suisse”, capables de gérer un projet informatique de A à Z.
3. Définir votre offre de mission freelance informatique
C’est une étape que beaucoup sous-estiment pour devenir freelance informatique, et pourtant, elle est déterminante pour démarrer et convaincre vos premiers clients. Construire une offre de mission claire, cohérente et bien positionnée, c’est vous donner les moyens de vous différencier sur un marché concurrentiel.
Pour faire votre étude de marché, prenez alors le temps de vous poser les bonnes questions pour formaliser votre offre de mission :
- À qui vous adressez-vous ? (TPE, PME, start-up, grands groupes, collectivités)
- Quels problèmes concrets allez-vous résoudre ?
- Quels sont vos délais moyens, votre méthode de travail, vos outils ?
- Quels livrables remettez-vous ? En combien de temps ?
- Que comprend ou non votre prestation ? (corrections, maintenance, nombre de révisions, etc.)
ℹ️Le conseil de l’expert : Pensez à construire un portfolio solide, avec des projets concrets (même réalisés en autonomie) pour montrer votre savoir-faire aux clients et gagner leur confiance.
4. Définir une politique de facturation pour devenir indépendant en informatique
Devenir freelance informatique signifie que vous allez devoir gérer vous-même la facturation de vos prestations. Vous devez donc savoir quand et comment facturer, mais aussi fixer un TJM (taux journalier moyen) cohérent avec :
- votre niveau d’expertise ;
- vos charges et coûts (matériel, logiciels, assurances, etc.) ;
- vos objectifs de rémunération ;
- et les réalités du marché (consultez les plateformes de mise en relation comme Malt pour vous situer).
Un travailleur indépendant peut opter pour une facturation à l’heure, au forfait, ou encore au résultat. Tout dépend du type de prestation et de ce qui est convenu avec le client. Pensez simplement à bien le préciser dans vos devis, de même que les conditions de paiement (délais, acompte, pénalités de retard).
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Vous avez besoin d’aide pour calculer votre taux journalier moyen ? Suivez tous nos conseils dans cette vidéo Youtube :
5. Réaliser toutes les formalités de création d’entreprise
Avant de commencer à chercher vos premières missions, il faut passer par une étape incontournable : la création de votre entreprise. C’est elle qui vous permettra de facturer vos clients en toute légalité, de payer vos cotisations et de vous faire une place officielle dans le monde du travail indépendant.
Les démarches administratives varient selon le statut juridique que vous choisissez. Voici un tableau récapitulatif des principales formalités selon les statuts les plus courants :
Statut juridique | Formalités principales | Coût estimé | Délai de création |
Micro-entreprise | Déclaration sur le site de l’INPI (guichet unique) Choix de l’activité (BNC ou BIC) Affiliation automatique à l’Urssaf | Gratuit | Environ 48h |
Entreprise individuelle (EI) | Déclaration sur le site de l’INPI Choix du régime fiscal (réel ou micro) Déclaration du patrimoine personnel | Gratuit | Quelques jours |
EURL ou SASU | Rédaction de statuts Dépôt du capital social Publication d’une annonce légale Immatriculation au registre du commerce et des sociétés (via l’INPI) | Environ 200 à 400 € | 1 à 2 semaines |
Par ailleurs, même si elles ne sont pas toujours obligatoires, certaines étapes sont fortement recommandées pour devenir freelance informatique :
- Ouvrir un compte bancaire dédié : obligatoire si vous optez pour une EURL, SASU ou si vous dépassez 10 000 € de chiffre d’affaires deux années de suite en micro-entreprise. Dans tous les cas, avoir un compte pro ou séparé facilite la gestion comptable et évite les mélanges.
- Souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) : elle n’est pas obligatoire pour tous les freelances, mais vivement conseillée. En cas de litige ou dommage causé chez un client, c’est elle qui vous couvre !
6. S’inscrire sur une plateforme de freelancing informatique et trouver ses premiers clients
C’est souvent l’étape qui fait le plus peur au moment de devenir freelance informatique, mais c’est aussi celle qui vous fait entrer dans le concret. Rassurez-vous, il existe plusieurs leviers à enclencher pour trouver vos premières missions freelance :
- Activez votre réseau : on pense souvent à tort qu’il faut connaître des gens “dans le milieu” pour pouvoir utiliser son réseau. En réalité, votre réseau personnel élargi (famille, amis, anciens collègues, camarades d’étude) peut être un vrai tremplin. Expliquez-leur clairement ce que vous faites, pour qu’ils pensent à vous au bon moment.
- Soignez votre présence en ligne : avant même de vous contacter, un prospect va probablement vous “googliser”. Il est donc essentiel d’avoir un profil LinkedIn à jour, un portfolio qui montre vos projets (même personnels ou fictifs, au départ), et si possible un site Internet vitrine bien construit avec votre offre de mission détaillée.
- Utilisez les plateformes de freelance intelligemment : des sites comme Malt, FreelanceRepublik ou Codeur.com peuvent vous mettre en relation avec vos premiers clients. Mais attention, la concurrence est forte, donc votre profil doit être irréprochable.
- Misez sur la prospection ciblée : ne vous contentez pas d’attendre que les sociétés souhaitant faire appel à des prestataires viennent à vous. Préparez une liste d’entreprises ou d’agences que vous aimeriez démarcher (PME tech, start-up, ESN). Ensuite, envoyez un message personnalisé par email ou LinkedIn, montrez que vous comprenez leurs besoins et proposez-leur un échange rapide, sans engagement.
- Participez à des événements pour développer votre réseau social : meetups tech, salons professionnels, conférences, forums d’indépendants… Ce sont d’excellents lieux pour rencontrer d’autres freelances (avec qui échanger ou collaborer) ou des clients potentiels.
7. Fidéliser vos clients avec chaque projet d’informaticien indépendant
La réussite d’un travailleur indépendant ne repose pas uniquement sur sa capacité à trouver des clients, mais surtout à les garder. Un client satisfait, c’est souvent un client qui revient, qui vous recommande et qui vous ouvre d’autres portes.
Pour vous créer une bonne réputation et devenir un freelance informatique de confiance, misez sur :
- une communication claire tout au long du projet ;
- le respect des délais et des engagements ;
- la qualité de votre livrable ;
- une petite touche en plus (proactivité, conseil, suivi).
Pensez aussi à demander un retour d’expérience ou un avis client après la mission, que ce soit sur une fiche Google Business Profil ou sur les plateformes de freelancing. Ces retours renforcent votre crédibilité et participent à la création d’un cercle vertueux : plus vous travaillez avec de clients, plus vous semblez sérieux aux yeux de vos prospects.
Ce moment privilégié de la fin de mission est aussi le bon moment pour aborder un point stratégique : la recommandation ! Nombreux sont vos clients qui peuvent vous introduire auprès de leurs propres relations et vous créer des opportunités pertinentes pour votre activité, à condition de penser à le leur demander. Lorsqu’une mission s’est bien déroulée, vous auriez tort de vous en priver !
Quel statut choisir pour devenir consultant informatique ?
Vous démarrez comme consultant IT solo, avec peu de charges ? Optez pour la micro-entreprise (ex statut auto-entrepreneur)
Le régime micro-entrepreneur (ou micro-entreprise) est une option parfaite pour devenir freelance informatique en toute simplicité : vous profitez de la création d’entreprise en ligne gratuite, d’une comptabilité ultra allégée et vous payez des cotisations sociales uniquement sur le chiffre d’affaires encaissé.
C’est un bon choix :
- si vous débutez dans le freelancing ;
- si vous avez peu de frais de gestion à engager (ordinateur déjà en main, pas de local, peu de logiciels payants) ;
- si vous n’avez pas envie de vous embêter avec trop de formalités légales et de démarches administratives ;
- si vous souhaitez cumuler votre activité avec un autre revenu (salariat, chômage, études) ;
- si vous visez un chiffre d’affaires raisonnable (puisqu’il y a un plafond de chiffre d’affaires de 77 700 € / an, à ne pas dépasser pendant 2 années consécutives).
À savoir que vous ne pouvez pas déduire vos frais professionnels en auto-entreprise, et qu’il est impossible d’embaucher ou de faire évoluer la structure.
Vous souhaitez déduire des charges en gérant le moins d’administratif possible ? Regardez du côté de l’EI
L’entreprise individuelle (EI) permet d’exercer sans plafond de chiffre d’affaires, avec une gestion simple : elle permet d’entreprendre seul sans formalités lourdes ni capital à déposer. Depuis mai 2022, elle garantit également la séparation entre patrimoine personnel et professionnel (sauf en cas de fraude ou de dettes fiscales).
C’est pertinent pour devenir freelance informatique si :
- vous dépassez les plafonds de la micro-entreprise ;
- vous avez une activité stable sans ambition immédiate de croissance forte ;
- vous ne souhaitez pas gérer une société avec statuts, comptes annuels, etc.
L’entreprise individuelle convient ainsi surtout aux petites activités, mais elle limite les possibilités d’association, d’embauche et de levée de fonds. Moins protectrice socialement qu’une société, elle offre aussi peu de leviers d’optimisation fiscale et financière. C’est également un statut moins adapté aux freelances IT qui veulent travailler avec des clients grands comptes ou sur des projets publics.
Vous envisagez de développer rapidement votre entreprise ? Pensez EURL ou SASU
Enfin, vous avez la possibilité de devenir freelance informatique en créant une société unipersonnelle (EURL ou SASU) pour professionnaliser votre activité. Il faut alors respecter des démarches et une comptabilité plus poussées (création d’entreprise avec statuts, dépôt du capital social, ouverture d’un compte bancaire professionnel, expert-comptable), mais vous avez alors la possibilité de déduire toutes vos charges.
C’est peut-être le bon moment de passer en société :
- si vous facturez régulièrement des montants élevés ;
- si vous travaillez avec des grandes entreprises ou dans le cadre de marchés publics ;
- si vous avez des charges importantes ou souhaitez optimiser vos finances ;
- si vous envisagez une évolution à moyen terme (embauche, association, levée de fonds, etc.).
ℹ️ À savoir : portage salarial. En passant par une société de portage, vous bénéficiez du statut de salarié (et des avantages qui vont avec : protection sociale, assurance chômage…) mais vous exercez comme un indépendant (vous seul décidez de votre offre et de vos tarifs). Un bel avantage mais qui, vous vous doutez bien, a un coût ! Comptez environ entre 8 à 10 % de frais de gestion prélevés sur votre chiffre d’affaires, pourcentage très variable en fonction des entreprises de portage.
Combien ça coûte de se lancer en freelance informatique ?
La bonne nouvelle, c’est que devenir freelance informatique ne nécessite pas forcément un gros investissement de départ. Le budget varie en fonction de plusieurs éléments liés à votre situation personnelle et aux choix que vous ferez :
- Disposez-vous déjà d’un ordinateur performant, d’un smartphone professionnel, d’un second écran et d’un bureau adapté ?
- Certains outils numériques sont gratuits, mais d’autres (logiciels professionnels, abonnements cloud, licences de développement) peuvent représenter un coût mensuel ou annuel.
- Souhaitez-vous travailler depuis chez vous ou envisagez-vous de louer un bureau ou une place dans les espaces de coworking ?
Le statut juridique que vous aurez choisi a aussi un impact : s’immatriculer en micro-entreprise est gratuit, mais la création d’une société (SASU, EURL…) implique généralement environ 250 € de frais administratifs.
Par ailleurs, d’autres frais peuvent être anticipés selon votre cas tout au long de l’exercice de votre activité :
Poste de dépense | Budget moyen |
Assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) | 10-20 € par mois |
Frais bancaire du compte dédié | 0-50 € par mois |
Logiciels (gestion de projet, communication, web, etc.) | Selon les besoins |
Honoraires de comptabilité en ligne | 80-150 € par mois |
Frais de déplacement | Selon distance |
Espace de coworking | À partir de 12 € par jour |
Complémentaire santé | 20-100 € par mois |
Prévoyance santé | 20-200 € par mois |
Cotisations sociales du dirigeant | Selon statut juridique |
Cotisation Foncière des Entreprises | Détail du calcul de la CFE |
ℹ️ Bon à savoir : si vous optez pour la société (SASU, EURL), vous pouvez déduire la plupart de ces achats comme des charges professionnelles, ce qui réduit dans le même temps votre bénéfice imposable.
Quelles aides pour devenir auto-entrepreneur informatique ou créer sa société ?
Il existe des aides financières pour faciliter le démarrage de votre entreprise. Vous êtes demandeur d’emploi ? Vous pouvez percevoir l’ ARE (allocation chômage) ou bénéficier de l’ ACRE (exonération partielle de cotisations sociales). N’hésitez pas à vous renseigner également concernant les subventions locales, les prêts d’honneur ou encore les accompagnements à la création d’entreprise pour devenir freelance informatique.
Devenir freelance en informatique, quel revenu ?
Quel est le salaire d’un freelance en informatique ?
À titre indicatif, un freelance IT facture en moyenne entre 400 et 600 € par jour. Mais le revenu d’un freelance en informatique ne correspond pas à un salaire fixe, comme c’est le cas pour un salarié. Il s’agit plutôt du résultat net qu’il dégage de son activité, après avoir facturé ses missions et déduit l’ensemble de ses charges.
Ce revenu dépend d’un ensemble de coûts et variables, propres à chaque indépendant :
- sa capacité à trouver des clients régulièrement ;
- le volume de missions réalisées sur l’année ;
- les tarifs qu’il pratique, souvent exprimés en TJM (taux journalier moyen) ;
- le montant de ses frais professionnels (matériel, logiciels, coworking, etc.) ;
- le niveau de cotisations sociales selon son statut juridique ;
- la part de trésorerie qu’il choisit de conserver pour assurer la stabilité de son activité ;
- la rémunération qu’il décide de se verser ;
- son domaine d’expertise.
Quel freelance gagne le plus ?
Tous les profils ne se valent pas en matière de revenus ! Certains métiers très spécialisés ou en forte demande permettent de facturer beaucoup plus que la moyenne.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici un aperçu des TJM (taux journaliers moyens) pratiqués en 2025 sur des plateformes comme Malt ou FreelanceRepublik, à titre indicatif :
Spécialité | TJM débutant | TJM confirmé | TJM expert / sénior |
Développeur web (front-end / back-end) | 300 – 400 € | 450 – 550 € | 600 – 700 € |
Développeur full stack | 350 – 450 € | 500 – 600 € | 650 – 750 € |
Développeur Java / .NET | 350 – 500 € | 550 – 650 € | 700 – 800 € |
DevOps / ingénieur cloud | 450 – 550 € | 600 – 700 € | 750 – 900 € |
Consultant informatique en cybersécurité | 500 – 600 € | 700 – 800 € | 850 – 1000 € |
Chef de projet IT / Product owner | 400 – 500 € | 550 – 650 € | 700 – 850 € |
UX / UI Designer | 300 – 400 € | 450 – 550 € | 600 – 700 € |
Data analyst / Data scientist | 400 – 500 € | 600 – 700 € | 800 – 1000 € |
Formateur informatique freelance | 300 – 450 € | 500 – 600 € | 600 – 750 € |
En devenant freelance informatique, vous avez toutes les casquettes à la fois (commercial, gestionnaire…) mais il y a des tâches à faible valeur ajoutée qu’il est préférable de déléguer, notamment quand il s’agit de la compta. Elle est nécessaire, mais ce n’est pas le plus passionnant pour développer votre activité indépendante !
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Chez Amarris Expertise Comptable, on en convient, les lignes de code, ce n’est pas notre truc. En revanche, gérer la comptabilité des freelances en informatique, ça nous parle beaucoup plus ! Par ailleurs, au lancement de votre activité, nous vous proposons un accompagnement comptable à la création d’entreprise adapté à vos besoins et vous aidant à choisir le bon statut juridique.
Source : Etude Malt 2024
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