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FIP et FCPI, quels avantages pour la gestion de votre patrimoine ?

Temps de lecture : 3 minutes

Publié le 10 décembre 2014

Mis à jour le 21 novembre 2016

Marie-Laure Bouchet

Les Fonds de d’Investissements de Proximité (FIP) et les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) restent assez peu connus, ils offrent pourtant des avantages fiscaux intéressants en matière de réduction d’impôt. A condition toutefois d’être prêt à investir à long terme, soit 6 à 10 ans au moins. Nos experts font le point des avantages et inconvénients des FIP et FCPI.

Les FIP/FCPI : quels avantages ?

L’investissement dans des fonds de placement de type FIP et FCPI entrent dans le cadre des souscriptions au capital d’une PME (dit aussi réduction d’impôt ISF-PME). A ce titre, la souscription offre droit à :

1. Une réduction d’impôt de 18 % des sommes investies et ce, dès l’année de souscription :

  • dans la limite de 2 160 € (ou  4 320 € pour un couple),
  • avec un plafond d’investissement limité à 12 000 € (24 000 € pour un couple).

2. Une exonération totale de la plus-value réalisée en cas de revente des parts de FIP ou FCPI, si la revente a lieu après 5 ans de détention. Attention, les prélèvements sociaux restent dus (CSG et CRDS).

Toutefois si ces avantages semblent très attrayants à 1re vue, il faut nuancer cette première présentation. Tout le monde n’a pas forcément intérêt à choisir l’achat de parts de FIP ou FCPI pour développer son patrimoine.

Les FIP/FCPI : qui y a intérêt ?

L’investissement dans des fonds FIP ou FCPI fait partie des investissements « à risque ». En effet, le rendement repose entièrement sur la réussite des jeunes entreprises financées par les fonds. Un pari sur l’avenir dont l’investisseur n’a pas la maîtrise. A oublier donc, si vous n’avez pas un minimum de goût pour le risque.

Ce type de solution de défiscalisation est ainsi souvent conseillé à titre complémentaire, pour diversifier un patrimoine déjà bien développé.

Les FIP/FCPI, les points de vigilance à connaître

La cession de parts de FIP ou FCPI : pas avant 6 ans minimum

La cession de part est en théorie tout à fait possible dès la 1re année de souscription. Mais dans les faits, difficile de trouver acheteur aussi rapidement. Pour la plupart, les fonds FIP ou FCPI prévoient des rachats de part à partir de 5ème année de détention seulement.

Des sociétés cibles qui limitent souvent le rendement des FIP et FCPI

Les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) ou Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) financent uniquement de jeunes sociétés :

  • situées dans la zone géographique choisie par le fonds dans le cadre des FIP,
  • réalisant des dépenses de recherches ou présentant un caractère innovant pour les FCPI.

Dans les deux cas, ces placements sont classés en FCPR, des Fonds Communs de Placement « à risque ». Dès lors, l’investissement peut aussi se conclure sur une perte en capital.

Le conseil de nos experts comptables au sujet de l’investissement dans les FIP/FCPI

L’investissement via les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) ou Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI), est souvent considéré comme un investissement citoyen, car il contribue au développement de jeunes sociétés aux besoins de financements souvent importants, notamment en R&D.

Mais en matière de gestion de patrimoine, mieux vaut prévenir et diversifier… Compte tenu des risques, il est recommandé d’en user avec parcimonie. Les FIP et FCPI constituent en fait un bon outil de diversification de portefeuille. On conseille généralement de ne pas y engager plus de 20 % de ses liquidités.

Et dans tous les cas, soyez attentifs à l’expérience des gestionnaires des fonds et de leur capacité à accompagner véritablement les sociétés financées.

 

Article publié initialement le 10 décembre 2014

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