statut juridique en dropshipping

Quel statut juridique faut-il choisir pour créer son e-commerce en dropshipping ?

Mise à jour le 17/05/2018 3 min Marie-Laure Bouchet

Les e-commerçants qui choisissent le dropshipping peuvent légitimement se demander si les recommandations fournies aux e-commerçants s’appliquent bien à leurs cas précis. Sans gestion de stocks, ni frais logistiques, quel sera le bon statut juridique en dropshipping ? Les conseils de nos experts comptables.

 

E-commerce en dropshipping, faut-il privilégier un statut juridique plutôt qu’un autre ?

Les spécificités du dropshipping peuvent en effet inciter l’e-commerçant qui choisit ce mode de commercialisation pour démarrer à s’interroger sur le choix de son statut juridique en dropshipping (ou drop shiping).

L’estimation du coût des charges est donc un critère important pour le dropshippeur qui souhaitait démarrer avec le régime micro-entrepreneur. Mais bien sûr, cela ne suffit pas pour choisir son statut juridique en dropshipping.

 

Quelles sont les questions à se poser pour choisir son statut juridique en dropshipping ?

Avant de s’arrêter sur les avantages de l’une ou l’autre forme d’entreprise disponible, le créateur doit aussi avoir une idée précise de ce qu’il souhaite en créant son activité. Ainsi, vous souhaitez :

  • conserver une totale liberté dans la gestion de votre activité ?
  • vous associer pour mener à bien votre projet ?
  • tester votre idée et son marché ?
  • le maximum de simplicité pour démarrer ?
  • payer le moins de cotisations sociales ?

En fonction de vos ambitions pour votre projet de création en dropshipping, certains statuts juridiques seront plus ou moins adaptés.

statut juridique en dropshipping

Quels sont les statuts juridiques disponibles en dropshipping ?

CAS 1, vous souhaitez exercer seul à la tête de votre activité

Si vous souhaitez tester votre idée de e-commerce en dropshipping, le statut micro-entrepreneur sera le plus simple et permettra de limiter au maximum les contraintes en matière de formalités et de tenue comptable.

Attention, comme nous l’indiquions en début d’article, ce n’est pas toujours le plus rentable, notamment si vous avez des charges réelles importantes. Estimer ces coûts au démarrage n’est pas toujours évident. N’hésitez pas à consulter un expert-comptable pour faire réaliser un prévisionnel d’activité.

Si votre projet est plus ambitieux et que vous savez d’emblée que vos charges réelles dépasseront 71 % de votre chiffre d’affaires, préférez le statut EURL ou EIRL.

 

CAS 2, vous souhaitez vous associer

Le choix du statut juridique en dropshipping se limite alors à deux possibilités : la SARL ou la SAS.

Pour trancher, il faut alors vous interroger sur vos attentes en matière de protection sociale du dirigeant.

Parmi les associés, celui qui aura le statut de gérant souhaite :

  1. Payer le moins de cotisations sociales possible pour privilégier l’aspect financier ?

Avec la SARL, le gérant aura le statut de travailleurs non salarié (TNS) qui engendre des cotisations sociales moindres qu’en SAS. A noter, des assurances en matière de retraite, prévoyance et mutuelle devront être souscrites en plus pour assurer une couverture quasi-similaire à celle d’un salarié.

  1. Limiter l’effet carrière multiple pour faciliter la préparation de sa retraite ?

La SAS sera alors plus adaptée puisque le gérant aura le statut d’assimilé-salarié et continuera à cotiser aux caisses de retraite auxquelles il était affilié en tant que salarié.

 

Le conseil de nos experts comptables pour la création de votre e-commerce en dropshipping

En création d’entreprise, le dropshippeur profite d’un véritable avantage financier par rapport à un commerçant plus classique puisqu’il n’a pas besoin d’investir dès son lancement dans un minimum de stocks.

Pour autant, il ne faut pas minimiser les besoins de départ. Les investissements nécessaires pour maîtriser les canaux d’acquisition web ne seront pas négligeables (tests de publicité Facebook par exemple). Quel que soit votre statut juridique en dropshipping, il sera donc essentiel de veiller à disposer d’un capital de départ suffisant pour tenir les premiers mois d’activité.

 

Article publié initialement le 9 avril 2018

Marie-Laure Bouchet

Content manager, rédactrice économique (gestion, développement des entreprises), spécialisée dans les sujets relatifs à l’accompagnement des petites entreprises.

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