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Créateur, comment créer un bon business plan ?

Mise à jour le 12/01/2022 4 min Marie-Laure Bouchet

Avant de se lancer, tout entrepreneur se pose les mêmes questions : est-ce que mon projet tient la route ? Ai-je toutes les cartes en main pour porter ce projet ? Comment vais-je le financer ?
Et comme la plupart des projets, le créateur d’entreprise a besoin de ressources et doit entamer certaines démarches pour la recherche de financement. Pour financer son projet, il doit définir son besoin de financement et présenter son projet à des investisseurs. En d’autres termes, il doit concevoir un business plan.

Le business plan, qu’est-ce que c’est ?

Le business plan est un document écrit qui constitue une des premières étapes pour la création d’une entreprise. Il contient la présentation de l’offre, une présentation détaillée de l’environnement concurrentiel, la stratégie et les aspects juridiques et financiers du projet. Son ultime but est de collecter des financements auprès d’investisseurs qu’il faut convaincre ! Et ce, même si vous envisagez d’abord le crowdfunding pour financer votre démarrage. Habituellement réservé pour convaincre les banques ou des investisseurs tels que les business angels, le business plan peut s’avérer utile lors d’une campagne auprès de particuliers. Le travail de préparation nécessaire à la réalisation d’un business plan peut en effet vous aider à bien préparer votre campagne et présenter votre activité sous son meilleur jour afin d’avoir un suivi de votre projet à moyen et long terme. Celui-ci sert notamment à décider des prochaines actions à lancer en fonction de la concurrence et des moyens financiers.

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Quelles sont les parties indispensables pour créer un business plan ?

Pour convaincre les investisseurs avec votre business plan, il faut se plier au formalisme imposé, sous peine de voir votre dossier remisé au bas de la pile…

1 – La présentation du projet et de l’offre, un avant-goût de votre projet

Dans la première partie de votre business plan, il faut expliquer en quoi consiste votre projet, quel est le but de la société et définir pourquoi les produits ou services répondent à une offre réelle.  L’objectif à cette étape est de prouver la valeur ajoutée de votre offre et en quoi celle-ci répond à une demande réelle ou espérée.

2 – L’étude de marché, un terrain concurrentiel à cerner

L’étude de marché sert à se documenter sur le marché que l’on souhaite intégrer. Elle permet de voir où se situe l’offre par rapport à ses concurrents. Cette étape a pour but de mieux identifier la concurrence et ses clients potentiels.

Y a-t-il une réelle demande des produits ou services ? Combien ai-je de concurrents directs ? Quel est le taux de croissance de ce marché ? Autant de question que votre étude de marché devrait vous aider à résoudre, avant de passer à la prochaine étape : le financement du projet.

3 – Le business model, à modéliser aux petits soins pour séduire les investisseurs

Répondre à un besoin, c’est bien, mais trouver un moyen de monétiser le projet, c’est mieux. Le business model, aussi appelé modèle économique, explique comment le projet sera économiquement viable et quelles seront les sources de revenus. Tous les projets ne se financent pas de la même manière, certains business model seront basés sur la gratuité d’un service, d’autres vont s’appuyer sur le « low cost » ou encore sur l’abonnement. Reste à définir votre business model de façon à ce que votre projet soit rentable !

4 – Le plan d’action, des leviers percutants à définir

Le plan d’action de votre business plan est un support qui fixe des objectifs afin de rendre le projet concret en détaillant chaque action sur une période donnée. On établit le plan d’action sur du court, du moyen et long terme pour se projeter et avoir une vision de l’évolution du projet.

5 – Les prévisions financières : quand le projet devient quantifiable !

Les prévisions financières permettent de jauger la viabilité du projet en calculant le besoin de financement du projet. Pour connaitre toutes les étapes afin de réaliser au mieux ses prévisions financières, il faut vraiment faire l’effort de recenser toutes ces dépenses et anticiper son financement.

6 – L’executive summary, la vitrine de votre business plan

Pour créer un bon business plan, il y a une étape à ne pas manquer ! L’executive summary est un document synthétique. Ces premières lignes permettent aux financeurs de se faire une première idée sur la crédibilité du projet. C’est une dernière étape dans la création de votre business plan que l’investisseur lira en premier ! Il est alors essentiel de consacrer du temps à la rédaction et à sa mise en page. Concis et visuel, ce résumé doit encourager le financeur à lire le contenu.

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La règle d’or pour la création de votre business plan : être ambitieux mais réaliste

L’intérêt du business plan n’est pas seulement de montrer la rentabilité du projet, il s’agit également de prouver que l’objectif est réalisable. Les investisseurs sont avertis, des chiffres un peu trop ambitieux pourraient freiner leur envie d’investir et de croire en votre projet. Pour prouver le potentiel de votre projet, justifiez chaque choix et n’oubliez pas que, si le projet doit être ambitieux, il doit être avant tout réaliste.

Léo-Paul Sorin, responsable du pôle accueil nouveaux clients chez Amarris Direct vous rappelle pour conclure que les banques accordent difficilement un financement à des projets qui se montrent trop ambitieux : « Pour une demande de financement auprès des banques, les porteurs de projets ont souvent tendance à demander des prêts conséquents alors qu’ils n’apportent que peu de trésorerie. La banque n’est pas confiante face à cette faible prise de risque du porteur de projet, elle limitera donc son financement à ce qu’elle sera en mesure de récupérer en cas de liquidation.

En général, la demande de prêt bancaire porte sur le montant des investissements corporels à réaliser (terrain, bâtiments, machines) et du stock initial nécessaire au lancement de l’activité. Les autres frais de lancement devront être financés via les deniers personnels des associés (capital et/ou avances de trésorerie). »

Article publié initialement le 19 mars 2019

Marie-Laure Bouchet

Content manager, rédactrice économique (gestion, développement des entreprises), spécialisée dans les sujets relatifs à l’accompagnement des petites entreprises.

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