Création d’entreprise : Wevox

Matthieu Geiss et Nathan Herbert ont tout juste 20 ans quand ils créent leur société d’hébergement de sites web. Un secteur très concurrentiel, dominé par quelques sociétés internationales. Pour développer Wevox, ils font le choix de rester tous les deux en CDI par ailleurs. Les journées sont longues, mais le succès est au rendez-vous.

« Pour se consacrer sereinement à son job de créateur d’entreprise, externaliser sa gestion est un vrai gage de sérénité. »

Nathan Herbert, cofondateur de Wevox.

Amarris Direct (ECL) : 5 ans après votre création, vous vous lancez tout juste à temps plein dans  votre affaire, racontez-nous…

Nathan Herbert (NH) : Tout a commencé pendant notre dernière année d’étude, avec mon associé Matthieu Geiss, nous tenions vraiment à démarrer notre société tout de suite, même si nous savions que cela prendrait du temps pour dégager des bénéfices.

A l’époque nous n’avions presque pas le temps de nous en occuper. Nous étions en alternance, en entreprise et en cours. Et la société, c’était le soir, les week-ends et les vacances ! On a mis chacun 50 € dans l’affaire et puis cela s’est fait comme ça.

ECL : Et comment, avec si peu de temps, avez-vous pu dégager suffisamment de CA pour pouvoir envisager de vous embaucher et de vous rémunérer à temps plein ?

NH : Au début, nous n’avions rien. Nous avons donc proposé des services qui n’engendraient aucune charge. Par exemple, la création de sites web. Avec le bouche à oreille, nous avons pu augmenter notre trésorerie et commencer à investir.

Notre activité d’hébergeur nous impose des charges importantes. Pour vous donner une idée, un nouveau serveur, c’est 3 400 €. Mais il faut en racheter un tous les mois et demi. Pourtant chaque machine ne sera rentable que l’année suivante. Je vous laisse imaginer.

Pour ne pas prendre de risque, nous avons fait les choses petit à petit, mais en nous fixant toujours des objectifs à courts termes pour nous challenger.

ECL : votre société est en plein développement aujourd’hui, quelles sont vos clés de succès ?

NH : Pour réussir à percer avec des services web déjà très développés sur leur marché, il faut se démarquer sur la relation client. C’était notre volonté de départ et cela le restera.

Wevox, c’est de l’hébergement, mais avec un accompagnement technique poussé et convivial. Nous sommes toujours disponibles pour nos clients, réactifs, de bonne humeur…  Rien à voir avec les serveurs vocaux de nos concurrents !

Nous avons d’ailleurs des retours très positifs, il y a une vraie relation qui s’instaure avec chaque client. Il n’y en a même qui nous envoient des photos quand ils partent en week-end ! C’est très bon pour le bouche à oreille. D’ailleurs, cela représente aujourd’hui 40 % de nos revenus.

Si j’avais deux autres conseils pour les créateurs de services web :

ECL : Le mot de la fin ?

NH : Au risque de me redire, le nerf de la guerre, ce sont les clients. Soignez-les aux petits oignons. C’est le meilleur sésame pour vous faire recommander !

Nous envisageons bien sûr de nous développer, mais même lorsque la société aura pris de l’ampleur, nous conserverons toujours une dimension humaine dans notre gestion. Un peu comme avec vous d’ailleurs.

Amarris Direct nous accompagne depuis nos débuts et c’est sans doute ce que j’apprécie le plus. Nous avons un interlocuteur dédié, disponible et qui nous suit personnellement, c’est très confortable et cela permet de se consacrer sereinement à son activité.

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