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Consultant en création, quels sont les points critiques en gestion et comptabilité ?

Mise à jour le 03/11/2022 2 min Marie-Laure Bouchet


Sylvain Hascoët et Clément Roche, tous deux comptables au sein du Pôle expertise consultant de notre cabinet Amarris Direct listent les points de vigilance à maîtriser lors d’une 1re année d’activité de conseil. Car si l’activité est souvent assez simple à piloter avec des charges souvent simples et peu élevées, le premier exercice comptable comporte, comme pour tout entrepreneur, un certain nombre d’écueils à bien anticiper…

Le choix de la structure juridique : « attention à bien anticiper le bon statut dès le départ. »

« Nombre de consultants optent dans un 1er temps pour l’EURL précise Sylvain Hascoët, mais l’entreprise se développe vite et finalement il faut envisager un passage en SAS. » Coût de l’opération ? Environ 3 000 € en comptant l’intervention obligatoire du commissaire aux apports et les formalités juridiques.

Entre une EURL et une SAS, ce n’est pas la même vision qui sous-tend le pilotage de l’activité. Dans la seconde, la possibilité de verser des dividendes peut considérablement modifier la manière de gérer l’activité. Il est d’ailleurs toujours tentant de verser surtout des dividendes et de limiter le montant de sa rémunération et donc de facto des cotisations sociales à verser. Mais c’est une stratégie risquée qui ne vous permet pas d’anticiper la préparation de votre retraite ou d’une couverture maladie suffisante. »

Le versement de votre rémunération de consultant en année 1 et 2 dans une EURL (statut TNS)

« Au contraire, il arrive aussi souvent complète Clément Roche que la rémunération versée soit trop importante. Car en 1re année, les appels de cotisations sont forfaitaires mais régularisés en année 2. Et là, souvent c’est le coup de bambou ! »

Sur ce point, voir le détail du calcul des cotisations sociales des créateurs en année 1 et 2.

La gestion des dépenses en début d’activité

« C’est assez typique conclut Sylvain, les consultants peuvent travailler facilement sans investir et au démarrage de l’activité il est assez naturel de « reporter les dépenses » dites de petits équipements (disque dur et autres fournitures diverses par exemple) à plus tard. Pourtant, la fin de l’exercice comptable arrive vite et ce sont des dépenses qui auraient pu diminuer le résultat imposable si on avait pu les intégrer sur l’exercice. »

Pour aller plus loin, les questions à approfondir pour démarrer votre activité de conseil

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Article publié initialement le 7 février 2019

Marie-Laure Bouchet

Content manager, rédactrice économique (gestion, développement des entreprises), spécialisée dans les sujets relatifs à l’accompagnement des petites entreprises.

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